Se lever debout

Je vais vous donner un scoop. Demain matin, je vais me lever debout pour ce en quoi je crois. Pour une société meilleure, pour mes droits, pour mes valeurs. Les miennes, celles de mes amies et amis, celles des générations futures.

Ça s'inscrit dans l'ordre des choses, de mon implication dans les Monologues du Vagin depuis maintenant 4 ans, deux fois en anglais et deux fois en français.

Il faut se lever debout pour ce en quoi on croire parce que si on ne le fait pas, personne ne le fera. Peu importe ce en quoi vous croyez, impliquez-vous et faites une différence dans votre milieu. C'est le seul moyen de faire changer les choses et d'améliorer notre monde.

Je vous en parlerai plus demain en avant-midi. C'est presque un manifeste lucide...

En attendant ce poème du Pasteur Martin Niemöller (1892-1984), qui fut prisonnier à Sauchsenhausen, un camp de concentration que j'ai visité l'été passé et qui m'a beaucoup touché :

Als die Nazis die Kommunisten holten,
habe ich geschwiegen;
ich war ja kein Kommunist.

Als sie die Sozialdemokraten einsperrten,
habe ich geschwiegen;
ich war ja kein Sozialdemokrat.

Als sie die Gewerkschafter holten,
habe ich nicht protestiert;
ich war ja kein Gewerkschafter.

Als sie die Juden holten,
habe ich nicht protestiert;
ich war ja kein Jude.

Als sie mich holten,
gab es keinen mehr, der protestieren konnte.

­When the Nazis came for the communists,
I remained silent;
I was not a communist.

When they locked up the social democrats,
I remained silent;
I was not a social democrat.

When they came for the trade unionists,
I did not speak out;
I was not a trade unionist.

When they came for the Jews,
I did not speak out;
I was not a Jew.

When they came for me,
there was no one left to speak out.