jeudi, mai 01, 1997
1 mai 1997
Que dire...C'est une de ces journées où on pense à tout en pensant à rien en particulier. Une de ces journées où on se remet en question sans y penser, une de ces journées agréables mais bien mélancoliques. Une journée de réflexion à refaire, défaire et repenser le monde. Je me rends compte avec mon retour à Montréal que contrairement à ce que j'aurais penser (mais quoi que si on y réfléchit, c'est encore plus logique que le fait qu'un cube ne puisse pas rouler), mon univers social était beaucoup plus intense à Moncton. Bizarre au premier coup d'oeil mais si on y pense, ca fait bien du sens. Une ville plus petite, tout le monde se connait et sort au même endroit, toujours au même moment. Mais aussi l'université, donc les nombreux cours ensemble, les rencontres dans les activités et tout et tout. Cependant, surtout la résidence. Rester avec 200 autres personnes, bien que ca comporte un lot intéressant de désavantages (bruits et abrutis) nous obligent forcément à nosu rencontrer dans les ascenseurs, aux distributrices à cochonneries et à la salle communautaire, le temps d'une partie de billard...Et là, la grande ville (que soit dit en passant j'adore même si elle comporte aussi certains désavantages comme les bouchons de circulation et les prix plus élevés). Ici, (et je suis aussi comme ca jusqu'à un certain point quoi que je suis de plus en plus envahit de l'esprit néo-brunswickois), chacun fait sa petite affaire, appelle quelques amis à l'occasion, varie ses sorties. Contrairement à Moncton qui est (je le constate maintenant) une ville particulièrement grégaire du point de vue sociale, Montréal est pour sa part indépendante. Un peu du type (jusqu'à un certain point) "Don't call us, we'll call you". Intéressant si on y pense...Plus de gens, moins de contacts humains. Trop de choix peut-être...
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