lundi, octobre 06, 1997

6 octobre 1997

On est parfois un peu sado-masochiste...Cette fin de semaine j'ai été passer exactement 24 heures à Montréal. Je suis arrivée en Terre Montréalaise à 5h samedi et je suis décollée à 6h le lendemain. Bien sûr, je suis contente de pouvoir avoir pu y aller. Revoir ma ville que j'aime tellement. Mais à peine arrivée, suis-je repartie. Seulement eu le temps de voir un ami, rapidement, juste comme pour se dire bonjour et se raconter la pointe de l'iceberg de nos vies. Quand on arrive à Montréal, on ne veut pas en repartir. Je voulais aller voir des films qui ne jouent pas ici, à Moncton. La conciergerie, the full Monty, aller à la première de 7 ans au tibet, l'appartement, Clandestins, aller voir la pièce décadence avec Jean-louis Millette. Aller voir tous les spectacles...Mais non, pas le temps de rien faire. C'est être à Montréal sans vraiment y être, sans prendre part à la ville. Mis à part le fait que j'ai été prise dans le milieu d'une chasse à l'homme (ou à la Jeep en fait) sur St-Denis (ca fait du bien de revenir à Montréal, ce genre d'événement d'existe pas à Moncton) et que j'ai eu la surprise de ma vie en prennant une marche dans le vieux-port. Je n'ai pas eu le temps. Ca fait trois ans que je savais que la plupart des installations du vieux-port étaient pour être démolies mais de là à le voir...Plus de marché aux puces, plus de Imax, de spectacles de magie. Plus de SOS labyrinthe. Le vieux-port démoli pour un espèce de centre d'interprétation de l'eau ou je ne sais quoi du genre Biosphère...Tsé genre plate en tas quand tu viens de l'Allemagne ou de la France pis que t'as 5 ou 6 ans...Plus de cabaret du Vieur-Port, là où c'était produit Pied de Poule en 91, pièce qui a grandement marquée mon adolescence (je pense que j'étais allée la voir au moins 10 fois cet été là...). Avec ces hangars qui tombent, c'est un peu une partie de ma vie qui tombent, outre cet été, les 5 derniers été de ma vie, je l'ai ai passé au vieux-port et l'influence de SOS sur ma carrière, ma capacité de parler en public et d'animer est immense, pour ne pas dire essentielle...Au moins, j'ai pu trouver un livre que je cherchais depuis un mois : Risible ou noir, que je recommande à tous. J'en reparlerai sûrement cette semaine... Mais surtout, je suis contente d'avoir pu revoir cet ami proche. De le revoir en personne, pas par e-mail. Juste ca, ca vallait la peine.

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