Je n'ai pas beaucoup de temps mais je vous reviens mercredi c'est promis.
Sauf qu'en attendant, en rafale, des trucs qui me trottent dans la tête :
-Avez-vous remarqué la VRAIE nouvelle du discours de Harper à l'ONU? La vraie nouvelle n'étais pas dans le discours, somme toute plutôt terne mais bien dans...l'absence de gens dans la salle. Qu'est-ce que ça donne si personne n'écoute? Est-ce une conséquence de la nouvelle position "War on Terror" du gouvernement de Harper? Plus personne ne nous écoute, nous n'avons plus de crédibilité?
-Stephen Harper en entrevue avec Bernard Derome ce soir (mardi). Entrevue accordée juste avant le départ du Très honorable pour le Sommet de la Francophonie à Bucarest en Roumanie. Son français laisse vraiment à désirer. Tellement que j'ai eu une petite gêne qu'il était pour me, en tant que Canadienne, représenter au Sommet de la Francophonie. Et j'ai pensé à Chirac qui pourrait facilement y aller de quelques commentaires bien sentis sur Harper. Honnêtement, je ne pourraias pas le blâmer... des "chasseux de canards", "...si c'est pas cible avant le printemps", ouf.
-J'ai vraiment un gros malaise avec les coupes annoncées hier par Harper. Un malaise profond. Parce que je ne me reconnais pas dans aucune décision de Harper. J'ai l'impression de m'être réveillée un matin à côté d'un partenaire que je n'aime plus, que je ne connais plus finalement et je me demande qu'est-ce que je fais là. Je vous en reparle demain.
Mais deux choses importantes à noter des coupures de Harper :
1)Le Nouveau-Brunswick compte un taux d'analphabétisme fonctionnel de près de 60%, couper les programmes qui encouragent l'alphabétisme et la littéracie, c'est VRAIMENT catastrophique, particulièrement pour les générations futures.
2)Couper le programme de contestation judiciaire. Sans ce programme... l'Hôpital Montfort en Ontario serait aujourd'hui fermé ou/et anglophone, Le Nouveau-Brunswick n'aurait pas été obligé par la cour à traduire tous ses documents, à servir les citoyens dans les deux langues et à obliger une dizaine de villes (là où un groupe minoritaire important est présent, français ou anglais) à fournir tous les documents dans les deux langues, les parents de Summerside à l'Île-du-Prince-Édouard n'auraient jamais eu gain de cause en cour pour obtenir une école francophone, même chose pour les parents francophones de la Nouvelle-Écosse, ainsi que plusieurs autres cas. Pensez-y.
Mais je vous en reparle demain!
Ah, et aussi un autre sujet qui me brûle - le comportement actuel de Belinda Stronach nuit-il à l'ensemble des femmes en politique ou avons-nous en fait des doubles standards (parce que c'est pas les hommes politiques infidèles qui manquent!).
mercredi, septembre 27, 2006
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