«Ce qui va être sain pour les communautés francophones, c'est d'arrêter de regarder en arrière et d'aller en avant.» - Josée Verner au sujet des coupures au Programme de contestation judiciaire.
Encore une fois, ça brille par une éloquente illustration que l'Honorable Verner ne comprend ABSOLUMENT rien à la réalité à laquelle est confrontée à tous les jours les francophones hors-Québec.
Pas de services dans sa langue (malgré que ça soit garanti par les lois), pas d'école pour ses enfants (malgré que ça soit garanti par les lois), pas de soins de santé dans sa langue (malgré que ça soit garanti par les lois) et je peux continuer pendant des heures.
Par contre, les émissions spéciales sur les col bleus de Montréal en direct sur RDI et tous les faits et gestes de Charest et de Boisclair, ça, on est au courant, ne vous en faites pas.
J'invite chaleureusement et ouvertement Mme. Verner a venir vivre pendant 7 jours au Nouveau-Brunswick. Je suis même prête à fournir le homard. Et en prime, je lui organise un meeting avec la Anglo Society de Saint John. Gratos.
Oui, d'accord, on n'est plus en 1755 et il est temps qu'on en revienne. Oui. 100% d'accord. Mais que je ne puisse pas parler à mon conseil municipal dans ma langue, ça, c'est innaceptable. Que des citoyens me reproche de parler français, c'est innaceptable. C'est facile de couper des programmes et de dire au monde d'en revenir quand on n'a aucune idée de quoi ils doivent revenir.
Plus de 60% des acadiens néo-brunswickois de 18 à 65 ans sont analphabètes fonctionnels. Je le sais que je me répète mais je n'en reviens toujours pas.
Josée Verner veut qu'ils arrêtent "de regarder en arrière". La seule bonne nouvelle là-dedans j'imagine c'est que (malheureusement), beaucoup de gens ne seront pas vexés et ne pourront pas se révolter et dénoncer les propos de Madame Verner, puisqu'ils ne pourront pas les lire dans L'Acadie Nouvelle.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire