jeudi, octobre 26, 2006

Face devant le conseil des commissaires de la CSDM

Alors voilà, j'ai exprimé mes craintes, mes frustrations et ma vision de F.A.C.E. devant le conseil des commissaires de la CSDM.

Ils ont convoqués une réunion extraordinaire du conseil pour le 1er novembre, au cours de laquelle ils rendront leur décision sur le sort du directeur Nick Primiano.

J'ai eu des sentiments mélangés sur la réunion de ce soir. Je disais qu'un bon 300 à 400 personnes étaient présentes, ça fait pas mal de monde pour une salle qui compte 40 places pour le public.

On leur a suggéré de tenir la réunion extraordinaire ailleurs, dans une salle qui peu contenir le public qui sera nombreux.

Peut-être que je suis rendue trop exigeante. Peut-être que je suis juste moins patiente. Mais le fait est que ça me pince le coeur de voir des gens aller au micro pour avoir l'air fou. Des individus concernés, passionnés, mais qui n'ont pas préparés de notes, ne serait-ce que quelques points directeurs. Parce que généralement, on sort du sujet, on s'éloigne, on s'enfarge dans les fleurs du tapis et je trouve qu'en bout de ligne, ça nuit à la cause.

Des gens qui mélangent les dossiers (l'argent donnée via le programme des infrastructures - pour maintenir l'édifice - avec le budget d'opération de l'école, les moyens de communications utilisés et les mots exacts des déclarations officielles, les accusations faciles et un peu déplacées quand même de haine...).

En même temps, il faut que ces gens prennent aussi la parole, bien sûr. Mais des gens qui gueulent dans le fond de la salle pendant que d'autres essayent de parler, je ne suis pas certaine que ça arrive à convaincre l'autre parti d'écouter favorablement nos arguments.

Mais bon. J'y serai le 1er novembre, bien sûr. Parce que F.A.C.E., c'est la plus belle chose qui ne m'est jamais arrivée.

Je n'ai pas remis les pieds à F.A.C.E. (sauf pour les pratiques du choeur Cantare l'année suivant ma graduation) et je réalise ce soir que j'avais réussi à faire le ménage dans mes souvenirs de F.A.C.E. J'avais gardé les bons et oubliés les mauvais. Ce soir, y'a certains des moins bons souvenirs qui sont revenus, des aspects que j'avais oublié et qui m'énervaient il y a 15 ans et qui de toute évidence m'énervent encore. Mais ce n'est pas grave, la grande majorité des souvenirs que je garde de F.A.C.E. sont hyper positifs et je continue d'être éternellement reconnaissante à mon école pour ce que je suis aujourd'hui. Et je vais continuer de me battre.

Bizarrement, ça aura pris presque 15 ans après ma graduation pour que je rencontre le fondateur de F.A.C.E. en personne : Philippe Baugniet. Et la même chose pour que je rencontre la femme de notre directeur bien-aimé.

Longue vie à F.A.C.E. et surtout, à Nick Primiano.

Ne reste plus qu'à maintenir la pression et à aller entendre la décision le 1er novembre.

En passant, j'ai eu beaucoup laissé des messages à la commissaire Mainville qui s'occupe de la région où F.A.C.E. est, elle n'a même pas daigné retourner mon appel. Très très moche pour la démocratie...

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