dimanche, octobre 01, 2006

L'effondrement du viaduc : notre chance de réinventer notre façon de se déplacer

Quand j'ai entendu parler de l'effondrement du viaduc à Laval, j'ai toute de suite pensé à ma bonne amie Éliane et à ses parents. Parce qu'ils utilisent ce chemin pour se rendre à la maison familiale. Un chemin que j'ai très souvent pris plus jeune lorsque ma propre mère résidant dans Ahuntsic, près du pont Papineau.

Heureusement, ils sont tous sains et saufs. Bon. Maintenant, j'entend de plus en plus de voix s'élever sur le vieillissement du système routier québécois, majoritairement construit dans les années 60 et 70.

Et moi, ça m'apparaît comme une opportunité extraordinaire de se réinventer. Regarder la largeur du viaduc ou même de l'autoroute qui passe en-dessous. Pourquoi pas réserver de l'espace au milieu pour un train sur rail léger (un tramway moderne)? J'ai vu ça sur les grandes artères de Paris, de Berlin, de Barcelone, d'Amsterdam et ça fonctionne drôlement bien. La population du Québec est en décroissance (donc moins de voiture sur les routes), les baby-boomers commencent à prendre leur retraite (ne voyagent donc plus en voiture au bureau tous les matins). Alors voilà, c'est l'occasion en or de repenser notre façon de fonctionner.

Imaginez deux secondes un système de Tram qui ferait toute l'autoroute et qui monterait Papineau jusqu'au centre-ville de Montréal. Imaginez quelques trams sur les rues opposées, comme le boulevard de la concorde. Imaginez un tram sur Henri-Bourassa. Primo, on pollue BEAUCOUP moins la planète, secundo, c'est beaucoup plus confortable que les autobus trop remplies avec des conducteurs fêlés qui se pensent au volant d'une F1 capable d'arrêter sur un 10 cennes.

Dans un tel contexte, moi je prendrai le transport en commun beaucoup plus et je suis certaine que je ne serais pas la seule. Plus d'usagers, plus de revenus pour re-injecter dans le transport en commun, moins de voitures sur les routes, une meilleure qualité de vie, moins de stress. Tout le monde est content, même la planète.

J'espère qu'on saura dans les années à venir saisir la balle au bond et plutôt que de simplement reconstruire des autoroutes de 3 voies dans chaque sens, on se investira plutôt dans le transport en commun, particulièrement les systèmes de train léger sur rail. Sans compter qu'on a un des meilleurs fabricants de ce genre de système dans notre propre cour (Bombardier).

Au Nouveau-Brunswick, cette opportunité de renouveller le réseau routier n'arrivera que dans 25 à 35 ans. C'est que voyez-vous, la trans-canadienne à 2 voies est encore en construction...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Il y a un problème avec le Tram. l'hiver existe au Québec.

Altavistagoogle a dit...

Si le choix est entre le confort relatif d'un train léger et une plus grande fréquence d'autobus, je choisi l'autobus. C'est l'idée derière le transitway d'Ottawa. En plus, avec le transitway on a l'aventage de limiter les transfers (que les gens détestent, surtout lorsqu'on doit attendre 15 minutes entre les trains!).

Évdidemment, lorsqu'on a une emprise de chemin de fer de libre, comme à Ottawa pour l'O-train, on peut être tenté de l'utiliser. Mais ça coûte cher et dans le fond, c'est pas tellement pratique. Mais je te concède qu'un train léger est plus confortable qu'un autobus. Par contre, les autobus sont généralement fait au Canada et les chauffeurs habitent TOUJOURS localement. Tandis que le nouveau O-train sera fabriqué en Europe...