Un excellent roman sur l'amitié et la solitude. Aussi sur la déception dans les relations humaines, surtout à l'ère du "tout, tout de suite"...
Je vous offre ce passage que j'ai beaucoup aimé :
"Bonbons surs, télévision, grosse bouffe pleine de gras, promenage tout nu dans mon salon, n'importe quoi pour me récompenser de pouvoir parlé au passé composé d'une autre journée passée à me décomposer. La fin quotidienne d'une autoputréfaction pour des grosses têtes financières que je n'ai jamais vues. J'avais 29 ans, la tête vide et le corps mou, et les aiguilles de ma montre étaient bloquées au présent."
Ça revient beaucoup chez les gens de ma génération ces temps-ci, le thème de la solitude. D'avoir l'impression de perdre son temps dans un système qui ne répond à aucune de nos aspirations (qui rêve sérieusement d'un cubicule?), dans une société où nous semblons plus isolés que jamais...
Et bizarrement, j'ai commencé la lecture du récit de Mathyas Lefebure (pssst! Il a l'air d'avoir un blogue le berger) qui, justement, traite aussi du fait qu'il avait beau avoir la grosse job de fou chez Cossette, il se trouvait plus seul que jamais. Selon son récit, c'est le soir de ses 30 ans, saoûl et seul sur la Promenade St-Hubert qu'il a pris la décision d'aller compter des moutons en Provence.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire