
Pour moi, le jour du souvenir, c'est n'est pas un coquilot. Pour moi, le jour du souvenir, c'est entendre mon ami Chris me raconter que son grand-père à fait les camps. C'est me retrouver en personne devant l'imposante grille du camp de concentration Sauchsenhausen. C'est réaliser en personne comment ça se passait. C'est visiter les ruines de la prison des services secrets SS, en face d'où le bunker de Hitler était situé.
C'est déposer moi aussi avec beaucoup d'humilité un caillou aux autres cailloux qui marquent l'emplacement d'une baraque de prisonniers juifs. C'est de toucher eux baraques des prisonniers polonais.
C'est toucher le mur de Berlin et de prendre le temps de regarder les visages de ceux qui sont morts en tentant de passer à l'ouest.
Mais surtout pour moi cette année, le jour du souvenir, c'est ce rappeller qu'après toutes les horreurs de toutes les guerres du 20e siècle, un pays a érigé il y a quelques années à peine un mur encore plus haut, plus imposant et plus gardé que le mur de Berlin et que nous, l'Humanité, n'avons rien fait et n'avons rien dit.
C'est de ça dont je me souviens aujourd'hui. Parce que quand on oublie de se souvenir, le cycle infernal recommence.
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