La dernière de Lance et Compte, où tout le monde obtient vengeance et où le National gagne la coupe Stanley, Oh yeah. J'avoue et je m'assume, j'ai versé une larme en écoutant la finale de l'épisode, en plus de porter mon chandail du National, no.13 pour l'occasion. Ben oui, je suis maniaque.
La bonne nouvelle, il y a aura une (autre) suite : Lance et compte - Le duel. Bonne nouvelle aussi parce qu'il y aura donc un tournage et que j'espère bien pouvoir y être encore. Ça mériterait une psychanalyse ça. J'haïs le hockey avec une passion profonde mais j'adore Lance et compte, je suis une maniaque... Probablement parce que ça a accompagné mon enfance et mon adolescence? Hmmm. En tout cas.
Et puis l'autre grosse nouvelle : sortie de nul part, juste pour le plaisir de sauter dans le débat et de contre-carré le Bloc et le PLC, Harper qui reconnait le Québec comme une nation tant que le Québec est au sein du Canada.
Donc, selon Harper, tant que le Québec est dans le Canada, c'est une nation. Si le Québec se libère, ce n'est plus une nation.
Permettez-moi quand même de relever l'extraordinaire situation. C'est comme des parents qui disent à leur fils : fiston, tant que t'es à la maison, t'es libre, mature et tu peux faire ce que tu veux. Mais aussitôt que tu pars en appartement, tu redeviens automatiquement immature, niaiseux, pas capable de t'organiser.
Hein?
J'ai des mauvaises langues séparatistes sur ma liste MSN Messenger qui m'ont écrit que Harper a bien raison, le Québec, tant qu'il est au sein du Canada, il est une nation. Et lorsqu'il sera indépendant, il ne sera pas une nation, il sera un pays.
Mais bon, peu importe l'option politique de chacun et chacune, cette déclaration a donné lieu, je pense, au plus beau discours de Bill Graham jamais entendu et à un excellent discours de Gilles Duceppe aussi.
Au moment d'écrire ces lignes, les textes des discours ne sont pas encore en ligne mais ils y seront sûrement demain. Cliquez ici et choissisez le 22 novembre, puis allez à 15h / déclaration des ministres.
La dernière fois que j'ai entendu d'aussi bons discours politiques, toute allégeance confondue, c'était le discours d'adieu de Lucien Bouchard, alors chef du Parti Québécois (j'en ai gardé une copie d'ailleurs, avec la photo où il essuie ses larmes... ouais, je suis vraiment maniaque).
La vraie question maintenant : est-ce que le fait de dire le mot magique (nation) règlera instantanément toute la question souverainiste? Est-ce que le Bloc et le PQ disparaîtront soudainement de la carte électorale? Est-ce que les Québécois seront satisfaits? Est-ce qu'une simple motion peut régler la question constitutionnelle canadienne?
Le temps nous le dira mais pour l'instant, permettez-moi d'en douter...
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