Chantal Hébert : pas de quoi fouetter un chat

Je ne comprends pas vraiment tout le buzz alentour du passage de Chantal Hébert à Tout le monde en parle dimanche. Chantal Hébert a toujours été comme elle a été dimanche soir. Franche, honnête, directe.

Y'a rien de bien extraordinaire à son passage à Tout le monde en parle. En fait, c'est probablement dû au fait que monsieur et madame tout le monde qui écoute TLMEP ne lit pas Chantal Hébert (surtout ses chroniques en anglais).

Au contraire, moi je trouve ça une chroniqueure politique qui sait de quoi elle parle et qui dit les choses comme elles sont.

Que les candidats de l'ADQ soient faibles, c'est pas un gros secret. Quand Dumont est obligé de "congédier" 2 candidats avant même la fin de l'élection, c'est par le fait même un aveu de la faiblesse de son équipe.

Que de faire campagne sans jamais donner un cadre financier et préférer attendre à la toute dernière minute, à moins d'une semaine de l'élection pour se lancer dans les chiffres en blâmant le gouvernement fédéral, ça mérite d'au moins soulever des questions chez les électeurs. Si Dumont est élu, va-t-il nous faire le coup du "je ne prend pas de décision avant que Papa Harper se soit décidé"? Si c'est le cas, c'est tout sauf autonomiste comme approche.

Bref, peut-être que Chantal Hébert a semblé un peu bizarre pour ceux qui ne la connaissent (et ne la lisent) pas. Mais pour les autres, c'était juste et simplement Chantal Hébert. On aime ou on aime pas mais c'est elle. Moi j'aime.