Alors voici une autre édition du fameux jeu de "Si j'étais", édition spéciale BQ/PQ...
Alors, si j'étais...
-Landry : j'arrête de tourner en rond, je mettrais mes culottes pis je passerais à autre chose et ne me représenterais pas à la succession à ma propre succession. Ça va faire là. Il a dit hier d'ailleurs qu'il ne serait pas candidat. Ouf, Merci mon dieu.
-Marois : Je ne me présenterais pas. Y'ont pas voulu de moi, ben qu'ils s'arrangent. Si elle ne se présente pas, elle passera à l'histoire du PQ comme une héro qui n'a pas eu son jour de gloire. Si elle se présente, elle se fera déchiquetée par la machine déchiqueteuse qu'est le PQ et partira, elle aussi, dans 15 à 18 mois, dans les larmes et la douleur. Est-ce qu'elle a vraiment besoin de ça? La revanche sera bien plus douce en ne se présentant pas et en riant (comme elle l'a si bien fait à RDI lorsqu'on lui a demandé ses intentions) des déboires du parti qui n'aura pas voulu d'elle comme chef.
-Drainville : je me calmerais le ponpon et je prendrais une grande respiration. Tu viens juste de te lancer et le jour de ta nomination, tu disais ouvertement, trémolo dans la voix, que c'est un nouvel univers pour toi et que tu n'y connais rien. Facque ça serait bien de faire ses classes avant de se lancer dans le leadership d'un parti maniaco-obsessif et bi-polaire, non?
-Facal : je resterais dans le privé parce que franchement, ce mec n'a jamais été aussi populaire et écouté que depuis qu'il n'est plus en politique. Pourquoi arrêté? Je ne pense pas qu'il ferait un bon chef ou un bon premier ministre. Pas de poigne de fer, pas de fouet (et ça en prend tout un au PQ!) et un discours intellectuel, quoi que très intéressant, que je doute beaucoup que la grande majorité de la population comprenne bien. Je ne pense pas que le message passerait.
-Curzi : ah come on, on va pas faire une lutte à 22 encore une fois, avec 20 personnes qui n'ont pas de chance de gagner, là? Une course à 22 l'été en plus, un maudit bon moyen de s'alliéner le peu d'appui qu'il reste au PQ. À part le dossier de la culture qu'il maîtrise parfaitement, que connait-il à la gestion d'un état et d'un parti politique comme le PQ? C'est pas sérieux...
-Diane Lemieux : pas de chance non plus. Pas de charisme, pas de présence médiatique, pas l'éclair dans les yeux qui font des leaders des gens qui attirent l'attention. Et pis que j'en entende pas un dire que c'est parce que c'est une femme. Ça n'a absolument rien mais rien à voir avec ce qu'elle a entre les jambes alors foutez-moi la paix avec ça...
-Duceppe : je resterais à Ottawa. Je téléphonerais à Lucien Bouchard qui m'expliquerait certainement que y'a rien à faire avec ce parti-là. Les députés sont des "chefs d'estrade" (comme dans gérant d'estrade) qui adorent les micros des médias, les directions d'association sont des "députés d'estrade" et les militants pensent qu'ils ont le droit de faire de la microgestion de leur député. Ouf... Pourquoi Duceppe voudrait vraiment terminer sa carrière comme Bouchard, passant de leader respecté à leader défait et déchiqueté par un parti carnivore? Je peux pas crorie qu'il a vraiment besoin de ça. Par contre, s'il reste à Ottawa, que le PQ implose après la prochaine élection, là le BQ pourra débarquer au Québec et dire, ça va faire là, et faire un gros méga ménage du PQ. Dans l'immédiat, c'est pas cool du tout et ça veut dire que y'aura une période noire à venir pour le PQ mais à long terme, ça va faire du bien. Oserais-je dire que ça serait peut-être la seule façon de renouvellé et de sauver le PQ...
-Françoise David : c'est plate à dire mais je sauterais sur les misères du PQ pour bâtir un momentum pour mon propre parti en disant à qui veut bien l'entendre que le PQ est mort, que c'est du passé et que c'est mon parti qui doit prendre la relève, en faisant la promotion de ma propre option politique et en expliquant que les partis sont cycliques au Québec et que le futur appartient à Québec Solidaire. Pourtant, où est Madame David? Elle manque une fenêtre d'opportunité unique.
*Je ne suis pas nécessairement une grande fan de QS mais je reconnais que là, ils devraient saisir la balle au bond...
Et en terminant, suis-je la seule à trouver drôlement bizarre le fait que le 27 mars au matin, Louise Beaudoin était de toutes les tribunes pour commenter la performance de Boisclair mais que depuis son départ, on n'entend plus parler d'elle? Elle serait un chef du PQ redoutable.
Harper n'a probablement pas vu ça venir mais Beaudoin à Québec et Duceppe à Ottawa, ça ne serait définitivement pas favorable aux conservateurs dans la Belle Province...
jeudi, mai 10, 2007
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