mardi, mai 29, 2007

UQAM : une université à l'image de ses étudiants

Je le sais que ce n'est pas logique de penser de la sorte, je le sais que je ne devrais pas me réjoindre d'une nouvelle comme celle-là. Je le sais.

Mais de voir que l'UQAM est au bord de la faillite, ça va chercher un petit sentiment de vengeance très lointain caché dans les plus profonds replis de mon coeur. Parce que je paye mon maudit prêt étudiant, parce que puisque j'ai un prêt du Québec et que je suis hors-Québec, tout est extrêment plus compliqué (même encaissé les prêts, c'était plus compliqués) et parce que très souvent, CBCL (l'agence de collection qui gère mon prêt) m'a traumatisé et m'a amené des nuits d'insomnie à me demander s'ils étaient vraiment pour me poursuivre et me mettre en faillite si je ne remboursais pas, dans les 24 heures, la totalité du près de 20 000$ que je devais au Minister of Education of Quebec (comme le disait la lettre, in english only) et ça malgré des paiements de plus de 500$ par mois.

Bref, je l'avoue, je suis une traumatisée des prêts étudiants du Québec.

Alors de voir l'UQAM être aussi endettée que je ne l'étais quand j'ai fini mes études, même si je sais pertinemment que c'est totalement illogique comme façon de penser, je ne peux m'empêcher de savourer l'ironie.

Si le gouvernement du Québec veut ravoir sa créance, moi je leur suggère de donner le dossier de l'UQAM à la même agence de collection à laquelle ils confient leurs prêts étudiants : CBCL. J'imagine déjà les appels harcelants, les menaces, les agents qui raccrochent au nez des dirigeants de l'UQAM. Fun, fun, fun. Bienvenue dans le club.

Sur une autre note par contre, c'est important de noter qu'à partir de maintenant, on ne devrait plus jamais endurer aucun commentaire des dirigeants de l'UQAM quant à une réclamation d'un dégel des frais de scolarité. Parce que les dirigeants de l'UQAM, dont certains ont quittés si je ne m'abuse, ont démontré que le manque de cash de l'UQAM a beaucoup plus à voir avec une mauvaise gestion des fonds plutôt qu'à un manque de fonds dû à un gel des frais de scolarité.

Aucun commentaire: