samedi, avril 05, 1997

5 avril 1997

On sent que le printemps est dans l'air...Pas autant qu'à Montréal mais bon, plus qu'au pôle Nord je suppose. Enfin...Quelques jours encore et l'année universitaire sera terminée. C'est fou comme ca passe vite dans le fond. Hier soir, je suis sortie en ville dans un endroit à la mode, et en regardant les gens autour de moi, je me suis faite la réflexion qu'on aurait pu être dans le film Le Party. Pleins d'hommes (et quelques pitounes) qui semblaient tout droit sorti des années 70. T-Shirts de Led Zeppelin et de ZZtop, cheveux longs pas peignés, cigarettes au bec...C'était bizarre. Pourtant l'endroit est tout à fait respectable d'habitude. Mais hier soir, on aurait dit que c'était la sortie annuelle des résidents du pénitencier du coin. Et devinez quoi. Au moment où nous avons quitté, c'était plein de sang sur le plancher et les policiers procédaient à une arrestation dehors devant la porte...Pas très surprenant. Des tonnes de travaux de fin de session m'attendent. Et pire, un travail d'équipe. J'haïs les travaux d'équipe. Pour moi, ils sont synonymes de chaos et de perte de temps. Aussi, je crois que c'est peut-être parce que c'est suppose que je ne contrôle pas autant la qualité du travail. Plus on est, moins on a de contrôle...Mais malgré tout, reste que plus une équipe est nombreuse, moins le travail est rapide. Enfin, c'est ce que j'ai constaté. c'est comme si lorsqu'on travaille seul, on agit ET on pense. Mais quand on travaille en équipe, on pense PUIS on agit. Et le processus est beaucoup plus long...Les travaux d'équipe sont l'invention de professeurs trop paresseux pour accepter les conséquences de leur emploi. Si on accepte un emploi en tant que prof d'une classe de 30 étudiants (dans le cas qui nous intéresse, en plus, le prof n'a qu'une seule classe), forcément ce suppose qu'il va falloir corriger 30 travaux non? C'est pour ca qu'on paie des centaines de dollars à l'université qui elle paie avec notre argent le prof. En plus, dans les travaux d'équipe, je n'apprécie pas l'idée que la note qui apparaîtra sur mon relevé ne soit en fait, pas complètement ma note. Pire, quand les travaux valent 25 ou 30% de la note finale, je n'aime pas le principe que la réussite ou l'échec de mon cours ne soit pas entièrement entre mes mains. Pourtant, c'est moi qui le réussira ou l'échoura ce cours...Bon reste que pas le choix, allons faire ce travail.

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