vendredi, avril 04, 1997

4 avril 1997

Y'a des journées plus plates que d'autres. Forcément, il peut pas pleuvoir des roses tous les jours...Moncton resurgit lentement de sous la neige, le soleil est de retour et on annonce même 10 degrés en fin de semaine...Bref, y'a de l'espoir. On a tenté, mais sans succès d'aller glisser en crazy carpet hier soir pendant le blizzard mais c'était peine perdue. On avait de la neige jusqu'aux cuisses alors on était pas capable d'avancer dans la neige, en plus plutôt que d'avancer et de glisser, ca renfoncait et ca restait pris. Et le vent était complètement débile. Question à réflexion : dans un cours de journalisme, est-ce normal qu'un étudiant pourri en journalisme (pour ne pas dire nul) passe le cours simplement parce qu'il est bon en francais et que ceux qui sont excellents journalistes ne passent pas le cours parce qu'ils font des fautes de francais (rectification, parce qu'ils n'ont pas 125$ à mettre sur un logiciel)? Je me le demande...N'est-ce pas prendre un gros risque lorsqu'on forme des journalistes de faire passer la qualité du francais avant même la formation et les aptitudes de journaliste. De risque t-on pas alors de former des correcteurs plutôt que des journalistes? À quel prix, la qualité du francais? Au point prioriser le francais sur la formation spécifique? Peut-être suis-je dans le champ, mais je me dis qu'un journaliste qu'il l'a mais qui est pourri en francais peut toujours s'améliorer (et/ou s'acheter un bon logiciel pour l'aider) alors que l'individu qui est excellent en francais mais qu'il n'est pas capable d'écrire un article de 150 mots, lui, y'a surtout pas grande chance de se trouver une job. Une job de journaliste en tout cas. Parce que l'université a admis trop d'étudiants en info-com, les profs ont décidé de faire un nettoyage. Primo, c'est cher 3000$ (annuellement) pour voir si on a le profil du programme. Ca sert à ca, une demande d'admission, non? Mais aussi, Nettoyer sur le SEUL et UNIQUE critère du francais...? Ne devrait-on pas considérer AUSSI la capacité journalistique des étudiants? Après tout, ne forme-t-on pas ici, au départ, des journalistes?

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