lundi, avril 07, 1997
7 avril 1997
La vie en résidence à ses avantages...En me rendant dans la salle communautaire au rez-de-chaussée pour m'acheter un jus vers 2h du matin, j'ai croisé un acadien que je connaissais et j'ai rencontré pour la première fois un québécois des îles-de-la-madeleine qui attend sa réponse pour aller étudier en sc.po à l'Université de Montréal. On a jasé de tout et de rien, de sa perception des acadiens, de Moncton et de l'Acadie. Il a jasé de Montréal et de ses aventures dans la grande ville...Je ne sais pas si c'est la même chose pour toutes les grandes villes (mais j'en doute), mais dès qu'on dit qu'on vient de Montréal, les gens se mettent à nous raconter leurs aventures loufoques et leurs souvenirs autour de Montréal. C'est impressionnant de voir tous les souvenirs des gens à propos de choses qui pour nous, les montréalais, nous semblent si banales. La grandeur de la place Bonaventure, la complexité du métro. Mais chez toutes les personnes qui racontent leur Montréal, on note tout le temps comme une sorte d'admiration envers ceux qui vivent dans le ventre de la ville. Toujours comme un questionnement sur comment c'est vraiment possible de survivre à Montréal mais aussi sur la chance qu'on a de pouvoir y vivre. Et dans le fond, c'est vrai. C'est vraiment une chance de pouvoir vivre et faire partie de Montréal. D'avoir tous les services n'importe quand nuit et jour. De pouvoir décider de luncher en Thaîlande, de souper en Allemagne, de boire du café en France et de danser en Espagne. C'est toute une chance. On a souvent tendance à l'oublier. À dire que c'est laid, que c'est violent, que c'est cher et toujours engorgé et qu'on paie pour aller péter dans les fleurs...Mais reste que pour moi, Montréal est la plus belle ville au monde. La plus acceuillante, la plus souriante et surtout la plus belle. On devrait arrêter de chialer contre les festivals qui obligent la fermeture des rues et plutôt aller apprécier la chance qu'on a de pouvoir écouter du jazz et de rire tous ensemble pendant quelques jours...J'pense que j'ai hâte de revenir. On peut sortir quelqu'un de Montréal, mais on peut pas sortir Montréal de quelqu'un!...
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