mardi, juin 10, 1997
10 juin 1997
La vie, c'est un risque. Tenter ou se contenter de ce qu'on a. Aller voir ailleurs pour (souvent) constater que c'est pareil dans le fond. remettre ce qu'a a déjà durement acquis pour voir si on ne peut pas avoir mieux, au risque de se ramasser au bout du compte avec rien du tout. L'humain est un être naturellement insatisfait. Lorsqu'il a un emploi, il en veut un autre. Lorsqu'il n'en a pas, il en veut un. Lorsqu'il est marié, il souhaite être célibataire et lorsqu'il est célibataire, il cherche souvent une relation stable. Lorsqu'il a un ordinateur, il en veut un plus puissant. Comme le dit le proverbe, c'est toujours mieux chez le voisin. Mais toujours le risque. Toujours remettre en jeu ce que l'on a durement acquis. Toujours se demander si le jeu en vaut la chandelle. Le choix entre la sécurité et la possibilité d'améliorer son sort. On peut accepter son sort, en se disant que c'est pas mal du tout ou encore tenter d'avoir mieux en recommencant à zéro, en risquant d'échouer et de ne plus rien avoir. Ce soir, c'était une de ces situations ou vous voudriez peut-être plus que que vous avez tellement peur de remettre en jeu ce qui a pris des années à acquérir que dans le fond, vous êtes trop chicken pour foncer. Vous vous dites que si jamais on vous ouvre la porte, vous y entrerez mais que vous n'y frapperez pas de vous même attendant un peu dans le fond, l'opération du Saint-Esprit. Remettre son sort dans les mains du hasard. Mais d'un autre côté, vous ne saurez jamais si ne vous tenter pas le coup. Peut-être ne connaitrez vous jamais la déception que vous amènera la situation mais peut-être aussi ne connaitrez vous jamais la joie d'avoir su prendre l'initiative, de foncer et de réussir. Les gens sot indécis parce qu'ils ont peur. Peur des conséquences de leurs actions. Peur de l'échec mais en même temps, ils passent peut-être à côté du bonheur...On a beau monté marche par marche, reste qu'on tombe directement sur le sol, peut importe le nombre de marches qu'on a réussit à monter. Et évidemment, on veut toujours ce qui n'est pas disponible, ce qui est impossible. "You tell me you're cold on the inside. How can the outside world be a place that your heart can embrace. Be good to yourself because nobody else has the power to make you happy" (Georges Michael)
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