Première émission de radio ce matin...J'étais moins rouillée que je pensais. Je suppose que ca doit être comme pour la bicyclette, une fois qu'on l'a appris, ca ne se perd jamais...C'est un autre rythme, animer une émission le matin. Faut essayer de pas s'endormir, faire rire les gens, les intéresser à des manchettes souvent un peu déprimantes...En tout cas, faut aimer ca la radio pour se lever à 4h45 du matin pour être à la station à 5h45...Reste que c'est beaucoup plus facile de me lever que j'aurais cru. Je me faisais la réflexion que jamais je ne m'étais lever aussi de bonne heure pour travailler mais non...En fait je me lever à la même heure quand je travaillais à faire les beignes chez Dunkin'Donuts...Dans le fond, vu sous cet angle là, me lever pour faire quelque chose que j'aime, qui s'inscrit dans ma carrière (ma vraie, pas celle d'être caissière chez Dunkin'), c'est 400 fois plus motivant que de me lever pour aller servir des cafés...
En radio, il y a toujours un petit côté masochiste. Cet instant fou, où l'on appuie sur le petit bouton rouge pour mettre en marche le micro...Pourquoi risquer de se casser à gueule en direct, laissons quand on peut laisser une cassette pré-enregistrée pis pas avoir l'air fou...Mais non, on appuie sur le bouton débile, et non seulement on aime ca, mais on en redemande! Et on recommence...Je suis convaincue que les boutons pour activer les bombes nucléaires. On pèse dessus, on a l'air fou pis on reconstruit des bombes, pis on repèse sur le bouton...
samedi, septembre 06, 1997
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