14 octobre 1997

Il y a des choses comme ca dans la vie qui justifie le proverbe "Plus ca change plus c'est pareil." Ca doit être mon côté extra-terrestre mais vraiment, des fois...L'an passé, je trouvais que la délégation de l'université pour la simulation des nations unies (à laquelle je participais) était tellement lente, mal préparée et à la dernière minute. Ils ne voyaient pas les catastrophes où les problèmes se pointer à l'horizon avant que ceux-ci soient à 1 cm de leur nez et de la taille d'un dirigeable. Bref, trop gros et trop tard pour être réglé...Et à la première réunion de cette délégation pour cette année, je me suis retrouvée, encore une fois, au milieu de gens qui de toute evidence, tournaient en rond.
Pour ceux qui me lisent depuis un certain temps déjà, vous vous souviendrez sans doute de l'épisode des jeux de la communication et de l'équipe de volleyball...Gardant ma promesse d'alors de prendre la situation en main l'année prochaine, je ne me suis pas présentée au conseil étudiant, attendant les nominations pour le comité des jeux de la com. Mais aucun signe de vie. le temps passe, octobre arrive et pas un mot. Je me renseigne donc pour découvrir que personne ne semble rien faire. Je me propose donc pour tout organiser (on n'est jamais si bien servit que pas soi-même, hein?). Trente minutes plus tard, je contacte une amie et un excellent contact, qui étudie en com à l'UQAM. Ici, on nous a offert d'organiser les jeux à Moncton, les universités du Québec étaient prêtent à venir mais on décida qu'on préférait arriver premier que d'accueillir les jeux (comme si les deux ne pouvaient exister ensemble!). Le comble c'est que ces gens qui refusèrent d'être l'Hôte des jeux ont gradués cet été et ne sont plus là...En tout cas. J'appelle cette amie, qui est alors absente mais sa coloc me dit que c'est l'Université de Montréal qui organise finalement les jeux et que ca sera à la fin janvier, plutôt qu'en mars et qu'il y a déjà eu une réunion...(à laquelle Moncton n'a pas assitée). Une chance que je la connais cette amie, sinon on y serait probablement pas allé aux jeux. Nous sommes quand même arrivés deuxième au Canada l'an dernier...Ha! l'inertie, quelle force incroyable. Mais pensez-y, c'est bien le comble. Si les étudiants en communication ne sont pas capable de se renseigner, de savoir ce qui se passe et de se tenir au courant, qui le fera??? On est censé être les plus informés de la société, ceux qui communiquent le plus, qui sont au courant de tout et qui connaissent les scoops...Fait dur.