mercredi, octobre 29, 1997

29 octobre 1997

Je ne peux pas cacher qu'en septembre dernier, j'ai été très malade. J'ai fait connaissance avec les différents services de l'hôpital Dumont, ici à Moncton. Mais bon, je remarche depuis près de un mois maintenant et je suis guérie. Enfin, je pensais. J'ai gardé de cette douloureuse expérience une connaissance apronfondie que ce que c'est d'avoir peur de la mort. Et aussi, un mal de cou qui me rappellera pour sans doute le restant de ma vie (je vois déjà ma mère dire "Ben comment ca, tu m'as pas dit ca??? d'un air inquiet et mon père de dire qu'on va poursuivre le médecin...Parents, on se calme). Et ces derniers temps, journée après journée, les unes après les autres, on semble voguer ici sur une vague , ces vagues de fond qui causent des dégâts incroyable en asie. D'une abération à une autre, d'une stupidité à une autre...Du stress. Quand on croit en ce qu'on fait, quand ca nous tient à coeur, forcément ca nous touche et ca nous stress. Puis, lentement, comme la marée qui monte, revint le mal de tête, la fatigue et ce matin le mal-partout comme il y a quelques temps. Ben oui. J'avais beau suivre les dernières indications d'un il y un mois de mon micro-biologiste, "beaucoup de repos", reste que même si j'ai dormi 12 heures hier, j'avais toujours mal à la tête et mal partout. Je me suis donc prescrit un congé de mauvaises nouvelles. Pas de contradiction, d'imbécilité, d'aberration et al. le temps d'une journée. Je ne suis pas allée sur le campus (ce qui a grandement contribué à diminuer le taux d'imbécilité dans ma vie...). Avez-vous déjà pensé l'espace d'un instant que si on faisait disparaître tous les imbécile de la planète, la population pourrait sans doute se compter par centaines. Concept intéressant, non? Mais savez-vous quoi? J'ai découvert tout le bien que peut faire une journée dans un monde pur d'aberration. Quelle différence. Peut-être qu'en plus de mon mal de cou, je garderai de ma mésaventure à l'hôpital une allergie à l'incompétence...


Vous avez peut-être déjà lu les chroniques de Brigitte Gemme. J'avoue que je ne suis pas une fan, pour plusieurs raisons, et que je ne la lis qu'une fois par trois mois mais cette petite phrase, lors de ma visite trimestrielle m'a bien plu:
"Il y a des amis qu'on croit au bout du monde. Soudain on compose dix chiffres et ils sont tout près. C'est une de ces choses presque parfaites."
T'as jamais rien dit d'aussi vrai Brigitte, c'est une Montréalaise à Moncton, loin de bien des amis, qui te le dit.

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