J'ai passé une bonne partie de la nuit hier à relire pratiquement toutes mes anciennes chroniques (ca a l'air rien, mais y'en a pas mal...). Je me suis faite la réflexion que les chroniques de l'hiver derniers semblaient plus profondes que celles des derniers mois. Sans trop savoir pourquoi. Peut-être que non. Je ne sais pas. La vie change. Je change. Pourtant, en même temps je continue de croire en ce que je croyais hier. En l'importance des amis dans ma vie. En le manque de reconnaissance qu'on leur accorde souvent (on devrait leur dire qu'on les apprécie et qu'on les aimes plus souvent). L'importance aussi, au grand désespoir de ma mère (combien de chicanes déjà à ce sujet???), du silence dans ma vie. C'est dommage, j'ai écrite il y a quelques temps une chronique qui me tenait particulièrement à coeur et en la cherchant hier, je me suis rendue compte qu'elle était disparue de mon serveur. Dommage. Je vais essyer de retrouver cette profondeur dans mes chroniques...
La plupart de mes amis proches, spécialement ceux de Montréal, lisent au moins de temps en temps cette chronique. Pourtant, j'ai cet ami, de Montréal, qui n'y a même jamais accédé je crois. Bien sûr, je n'ai aucun moyen de savoir qui lit et qui ne lit pas cette chronique mais bon. Ca ne m'étonnerait pas qu'il ne se souvienne même pas du fait que j'écris une chronique...Et c'est sans doute mon meilleur ami, mon ami le plus proche. Il maîtrise internet sans doute mieux que moi alors il n'a pas d'excuse. Ca ne l'intéresse simplement pas. Bizarre, non? Je ne peux pas expliquer pourquoi. On se raconte nos vies à chaque fois qu'on se voit mais on ne parle pas de chronique. Je me suis toujours demandé pourquoi. Faudrait que je lui demande la prochaine fois qu'on se verra...J'aimerais bien savoir pourquoi. Pas que je veux qu'il me lise. Ce que j'écris dans ces chroniques, il connait ma vie sans doute mieux que moi. D'un certain côté c'est un avantage puisque je sais que je peux écrire sur lui sans jamais qu'il ne réplique, qu'il se choque et sans jamais risquer de le froisser. Mais ca m'a toujours intriguée de ne pas trop savoir pourquoi. Je devrais lui dire de venir lire cette chronique là...
jeudi, octobre 30, 1997
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