samedi, décembre 13, 1997

13 décembre 1997

Il y a de ces journées ou l'on devrait vraiment juste rester coucher. Bien sûr, la vie ne peut pas être un paradis tout les jours, mais elle ne se doit pas d'en être une parodie non plus.
Ce matin, le réveil sonne, après seulement quelques heures de sommeil. Mal de tête par manque de sommeil, une voix d'homme à la radio annonce qu'il fait -36. Ca donne vraiment envie de se lever et de marcher 20 minutes dehors, dans cette Sibérie infernale. On sort donc les mitaines, le manteau et la tuque "de survie", vous savez ceux avec lesquels on a l'air fou, mais les seuls qui soient vraiment chauds...
Évidemment, c'est toujours ces matins-là que toute la vaiselle est sale et que le simple fait de trouver un couteau en état de servir à beurrer nos toasts constitue en fait une mission secrète digne du dernier James Bond.
Évidemment, vous devez imprimer un travail qui était parfait la veille mais dont la mise en page s'est mystérieusement transformée pendant la nuit en monstre qui a défigurer votre travail.
Bien sûr, vous vous pointez à votre rendez-vous à l'heure et l'autre personne est en retard, ca va de soit.
Avant de partir, vous avez saisi votre discman, question de vous changez les idées lors de votre traversée du détroit de Bering en ce matin glacé et de ne pas penser au froid qui vous glace les jambes. Et c'est évidemment ce matin que les piles de l'appareil tomberont raides mortes.
Au moins, vous vous consolez en vous disant que vous et quelques amis préparez un voyage en Belgique qui sera fantastique et c'est ce jours-là, à ce moment précis que vous recevez un courrier électronique d'un des amis qui vous accompagne dans ce voyage qui vous annonce qu'il ne pourra pas vous accompagner.


Il y a des journées comme ca, ou on est tellement mieux dans son lit, à rester coucher.
Et bien mieux faut tard que jamais, il est 13 heures mais moi je retourne me coucher, si ca, ce n'était que l'avant midi, imaginez le reste de la journée...Bonne nuit.

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