lundi, février 23, 1998

23 février 1998

Voilà, ma retransformation en montréalaise s'est réamorçée. Il reste moins de 6 jours avant mon retour en terre de...en terre de...en terre de nuit. Dans cette ville de festivals, de spectacles et de sorties nocturnes. Cette ville que j'ai si hâte de revoir et d'admirer, assise sur les champs de mars, à regarder la lumière de la Place Ville-Marie tournée et retournée sur cette montagne à la croix de néon et au Holiday Inn du quatier chinois avec deux pagodes sur le toit...
Je conserve depuis des années mes laisser-passers que j'ai lors d'événements auxquels je participe soit comme participante ou comme journaliste. Ma passe du Gala de l'Adisq de 1995 (que de beaux souvenirs lors de cette soirée pleines de surprises...), et aussi mon accréditation pour le défilé de la Nuit de Montréal. Ha, et quelle nuit c'était. Il y a déjà 6 ans de cela. 6 ans. Le temps coule plus vite que le fleuve qui entoure la ville. J'avais 15 ans à l'été 1992 alors que ma ville fêtait ses 350 ans. C'est fou. Moi qui a pourtant l'impression d'être toute jeune et toute nouvelle et sans grande expérience. Les années passent et l'expérience s'accumule l'air de rien. Cela fera 4 ans en juin que j'aurai terminé mon secondaire. Wow. C'est fou. Et pourtant, il me semble qu'il s'agit d'hier...Comme Gaston Lepage et Benoit brière le disent dans le film "Joyeux Calvaire": "le temps passe tellement vite qu'il faut se tasser pour pas se faire frapper". Et comme Lloyd (James Hyndman) dans le film "Eldorado": "baignons dans l'euphorie provisoire du temps, que l'on noit sans pitié dans l'alcool et les opiacées"...
Montréal, je te sens qui t'approches. Je te vois presque. Montréal, ma belle, j'arrive.

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