vendredi, juillet 03, 1998

3 juillet 1998

Vous savez, dans le vie, tout est blanc ou noir. Même le gris étant composé de blanc et de noir. Les ombrages, après tout, ne sont-ils pas composés de lumière et d'obscurité, donc de noir et de blanc.
Dans la vie, il y a les leaders et les leadés. Les bergers et les moutons. Les bons et les méchants. Les peureux et les courageux. Les stressés et les stressants. Les énervés et les énervants. Les riches et les pauvres. Les forts et les faibles. Les vainqueurs et les vaincus. Les grands et les petits. Les adultes et les enfants. Les pressés et ceux qui ont du temps à perdre.
D'ailleurs, beaucoup de ces relations fonctionnent exactement comme les autres espèces de la planète, soit sur la base d'une relation de parasite. Par exemple, Les riches font de l'argent et les pauvres, jouant leur rôle de parasites, vivent grâce aux impôts de ceux-ci. Comme un moustique qui vient sucer notre sang. Je ne dis pas que c'est mal ou quoi que ce soit. C'est simplement la vie et vous comme moi, profitons des avantages de ce système quand l'occasion s'offre à nous.
Ainsi, les petits profitent des ressources des grands (souvent leurs parents), les faibles des forts, les pauvres des riches, et ceux qui n'ont rien à faire des gens qui ont eux, des choses à faire. D'ailleurs, les lois de Murphy sont là pour en témoigner...
N'est-ce pas toujours quand vous n'avez pas le temps que la personne avant vous au guichet de la banque décide d'effectuer TOUTES ses transactions en prenant bien soin de faire mettre à jour son livret qui indique comme date de la dernière transaction 1976...C'est toujours quand vous voulez quitter le bureau un peu plus tôt que le téléphone n'arrête pas de sonner et que votre patron décide d'une réunion surprise...
C'est toujours quand vous n'avez plus de temps pour rien qu'on décide de vous imposer des rapports de toutes sortes et des documents qui de toute évidence de serviront à rien...

Bref. Il y a toujours eu, depuis que le monde est monde, et il y aura toujours des gens occupés, impliqués qui chercheront a maximiser leur temps et d'autres qui, se pensant du côté des occupés, chercheront quant à eux un moyen de monopoliser le temps des autres, de manière en combler le leur...

Cette chronique était la seule écrite en juillet 1998

Aucun commentaire: