Mon aventure avec Matthieu (prise 2)

Alors voilà, après avoir fait la tournée des librairies d'Ottawa et de Gatineau à la recherche du nouveau roman de Matthieu Simard sans succès, je suis allée jusqu'à Montréal aujourd'hui pour me procurer le Matthieu nouveau.

Pas de chance chez Archambault au coin Berri/Ste-Catherine. "Non, on l'a pas encore. Mais on est censé le mettre en vedette dans le rack à l'entrée la semaine prochaine facque on le recevra sûrement bientôt". Bon.

Grande déception et désespoir. Alors j'ai décidé de tromper Matthieu avec Mathyas Lefebure. À l'aube de ma trentaine, j'avoue que l'idée de tout lâcher pour aller compter des moutons représente définitivement un certain attrait (j'ai déjà pensé sérieusement à élever des chiens Terre-Neuve, c'est presque des moutons dans le fond...). Bref, je ne sais pas si c'est l'approche de la trentaine, le rêve d'une vie plus branchée sur l'essentiel, un rythme de vie plus normal ou je ne sais quoi mais voilà, son livre me semblait très intéressant. Alors voilà, j'ai remplacé Matthieu par Mathyas.

Et comme je quittais Montréal, je roulais sur Du Parc et j'ai vu un Renaud-Bray. Il mouillait, faisait pas beau du tout, il était tard. Mais j'ai pris une chance et je suis partie, encore une fois à la recherche de Matthieu. Et voilà, il était là avec ses belles lunettes et Llouis. Il m'attendait sagement, me fixant du regard. J'ai finalement serré Matthieu dans mes bras, en affichant mon plus grand sourire niais de simple d'esprit heureuse. J'avais la sensation d'avoir surmonté l'Everest, d'avoir sauvé le pays, d'avoir accompli une mission secrète.

19$ plus tard, Matthieu était à moi. Je m'endormirai avec lui - ou avec Llouis en fait - ce soir (désolé Mathyas) et je vous en reparle dans quelques jours.

Essence : 25$
Heures de conduite : 5
Stationnement : 4$
Venti Moka Framboise : 7$
2 chandails chez Simmons pour combler mon désespoir : 40$
Un livre de remplacement : 20$
Heures de sommeil perdues ce soir à lire : 2 ou 3

Mettre la main sur le nouveau roman de Matthieu Simard : PRICELESS!