lundi, février 12, 2007

5 affaires que personne ne sait...

Gracieuseté de Allan, un ami de la côte ouest, j'ai été taggée et je suis donc censée vous avouer 5 trucs personnels sur moi. Hmm. J'ai pensé au fait que je suis obsédée par Expo 67, mais ça vous le savez déjà. Que j'ai déjà eu une Lada et que je m'en ennuie encore, mais vous le savez aussi. Que les Catacombes m'obsèdent, mais ça non plus c'est pas un secret. Bon. Alors voyons donc ce qui reste...

1)J'ai été danseuse professionnelle. Ouais ouais, lorsque j'étais jeune, j'ai eu un (et juste un) contrat comme danseuse professionnelle. Vous avez pu me voir danser à Radio-Canada, dans la séquence d'ouverture du Gala Excellence La Presse. De mémoire je dirais que ça devait être en 1990 ou 1991 peut-être. J'ai signé un contrat, on m'a payé et tout le kit. Je me souviens même encore de la chorégraphie.

2)Je suis dyslexique. Heureusement pour moi, j'ai été diagnostiqué assez jeune (en première année je crois) et ma mère a adopté une technique bien spéciale qui consistait à mettre des mots sur tout ce qui était dans la maison, armoires, chaises, murs, ce qui m'a permis de réussir sans trop de problèmes à l'école et partout dans la vie. Sauf que maintenant que je suis adulte, la dyslexie revient particulièrement lorsque je suis fatiguée. L'autre côté bizarre de ma dyslexie c'est que je peux très facilement et sans effort aucun écrire à l'envers. Et lorsque je suis fatiguée et que je ne prête pas attention, ej em stem a erircé à srevne'l snas emêm y resnep. Ej xuep erircé emmoc aç snas stroffe siam tuotrus, snas eriaf enucua etuaf!

3)J'ai des grands regrets de ne pas avoir écouté mon coeur et être allée en mise en scène/production à l'École nationale de théâtre. La mise en scène me fait tripper depuis toujours. J'ai en fait au secondaire, j'ai même remporté la bourse des finissants de F.A.C.E. en théâtre technique, j'ai obtenu les droits d'adapter Eldorado de Charles Binamé pour le théâtre en 1996 (Binamé lui-même était à la première et il a adoré, fiou!) et je me console en montant des trucs simples de temps en temps, comme les 2 dernières productions des Monologues du vagin à Moncton. Mais reste qu'encore aujourd'hui, à chaque fois que je vais voir un show, et j'en vois pas mal, je ne peux m'empêcher d'analyser le côté technique et le mise en scène. J'aurais voulu être metteure en scène.

4)Je suis convaincue d'être morte noyée sur le Titanic dans une vie antérieure. Ce qui fait que j'ai horreur des gros bateaux. Ça m'empêche pas de prendre des traversiers mais ça m'empêche définitivement de partir en vacances en croisière. Parce que ça serait plus un calvaire que des vacances. J'ai tendance à toujours garder un oeil sur les points de rassemblement, à tenter de savoir où sont les canots de sauvetage et à toujours garder dans mon esprit un plan d'évacuation, au cas où. Donc une croisière, pas question. J'arriverais pas à dormir, bien que trop peur qu'un iceberg sorte de nul part et coule l'incoulable.

5)Je souffre de vertige, que je tente très fort de vaincre. Je peux monter sur des toits, sauter de toit en toit (ce que j'ai déjà fait au centre-ville de Montréal, c'est très agréable je dois dire) mais lorsque je peux voir directement sous moi, j'ai beaucoup, beaucoup de misère à avancer et à me déplacer. Le meilleur exemple c'est lorsque je dois monter (ou pire, descendre!) un escalier grillagé et que je vois sous chaque marche. Ma pire "crise" de vertige, je l'ai eu dans le Malt Plant à Montréal lorsqu'au 4e étage d'une cage d'escalier en colimaçon, il manquait 3 marches et que les gens avec moi ont simplement mis leurs pieds sur les côtés de l'escalier pour passer au-dessus de l'espace béant laissé par les marches manquantes. Comme je pouvais voir le bas de la cage d'escalier (et donc les 4 étages en-dessous) dans la noirceur ambiante, j'ai complètement gelée sur place et la seule chose que j'ai réussie à faire, c'est me coller au mur comme l'agent Smith dans The Matrix quand il se liquifie pour devenir le mur comme tel. Je suis donc restée penaude au 3e pendant que le reste des compères sont montés sur le toit...

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