lundi, avril 09, 2007

Vive l'Écosse libre!

L'Écosse, c'est ma deuxième maison. J'ai essayé d'y immigrer il y a quelques années avec absolument zéro succès. Le point final est venu du UK High Commission à Ottawa et se résume ainsi :

(moi avec mon plus bel accent british fake) : - I have some professional qualifications and would like to move to Scotland, at least for a few years and perhaps apply for citizenship.
(une gentille demoiselle british au bout du fil) : -Are any of your direct parents, father or mother, british or from the UK?
-No, I'm afraid my ancestors are all from France, 350 years ago
-Well then, it won't be possible.
-Not at all? Isn't there is a way?
-I'm afraid not. Thank you.

Malgré ceci, j'ai eu le plaisir d'aller en Écosse plusieurs fois et je m'y sens totalement chez nous, ça en est fascinant. J'y ai des excellents amis, je connais Glasgow assez bien pour ne pas avoir besoin de carte. J'adore la place. En janvier dernier, j'ai beau ne pas être une personne matinale, j'étais debout, sur le piton, toute heureuse de respirer l'air du Kelvingrove Park, downtown Glasgow, à 8h du matin.

Bref, avec tous mes échanges, mes discussions, mes amis, je suis convaincue que l'Écosse sera une nation totalement indépendante (parce qu'elle est déjà pas mal plus indépendante que le Québec, "you know, Bonnie Scotland is a country already" comme m'ont dit 2 amis écossais) bien avant le Québec.

Pourquoi? Parce que les Écossais n'ont pas peur de leur Ottawa (Londres) et l'Angleterre ne tient pas de façon maladive à "ses highlands", pour reprendre l'expression consacrée d'Elvis Gratton et de ses rocheuses. Ça sera un divorce à l'amiable, sans plus. Très froid, très british dans le fond. "So long..." Pas de grand love-in digne de celui de 1995 à Montréal (je ne peux même pas imaginer Londres et la gang du non noliser des avions pour envoyer des Anglais au George Square à glasgow dire aux Scots qu'ils les aiment).

Ah mais ça me fait penser...Y'a sûrement une leçon pour le PQ dans l'expérience du SNP (le parti écossais indépendantiste).

Ah que j'aimerais donc être en Écosse le 3 mai, assise avec des Scots pour suivre les élections et savoir ce qu'ils en pensent. Si vous vous cherchez une pigiste pour couvrir l'élection - faites moi signe! :)

Entre temps, y'a un article dans L'actualité sur la situation de l'Écosse. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec tout ce que dit le journaliste (notamment sur la présence du drapeau écossais en Écosse...au contraire, le drapeau, il est partout, faut juste sortir des rues commerciales comme Trongate, Buchanan ou du Royal Miles, faut aller dans Leith, dans le nord du pays, etc. mais bon). Un excellent article quand même.

Pour une raison ou une autre, je suis certaine d'avoir déjà lu cet article-là ailleurs...Hmmm. Bizarre. Mais j'ai vraiment l'impression d'avoir déjà lu ça.

1 commentaire:

Altavistagoogle a dit...

Je suis d'accord avec toi Julie, l'Écosse est un très bel endroit. Comme beaucoup de Canadiens, j'ai eu la chance de travailler au Rauyaume-uni avec un visa temporaire (2 ans). Je crois que la limite d'âge est 30 ans (faut être célibataire sans enfants). En travaillant à Londres et à Belfast, j'ai eu la chance de visiter tous les recoins de ce pays qu'est l'Écosse (pays au sens nation dépendante).

J'ai surtout été frappé par le fait que la reine ne se trouve pas sur l'argent en papier!

J'ai aussi bien aimé le métro de Glasgow qui tourne en rond. Et le fait de pouvoir acheté du Scotch au dépanneur.

Si tu veux rencontrer des Écossais, va n'importe où il y a du soleil. Car l'Écosse, c'est dans le nord pas à peu près. Et ceux/celles qui travaillent peuvent profitter de la livre élévé et du coût de la vie tellement moins cher en Espagne ou en Floride.