jeudi, mai 31, 2007

Le SPM accumule les mauvaises notes à son dossiers

J'ai un ami très cher que je connais depuis près de 20 ans (ouf, ça nous rajeunit pas) qui travaille dans le milieu communautaire de Montréal. Il a participé à toutes sortes de manifs, il en a organisé et en prime, il travaille dans un domaine qui touche les arrestations et les contraventions données par le Service de Police de Montréal (le SPM, non, je ne parlais pas de l'autre SPM, qui frappe les femmes une fois par mois).

Bref, tout ça pour dire qu'on en parle souvent de la façon de faire des policiers. Parce qu'il a été arrêté dans des manifs et parce qu'il a organisé des événements où des participants ont été arrêté. Et quand on en parle, c'est toujours la même chose qui me frappe. Le SPM dont il me parle me donne l'impression d'être d'un autre pays, pas de Montréal, au Québec, au Canada. Les histoires que j'ai entendues sont complètement hallucinantes. Des manifestants un peu granolas arrêtés, "tie wrappé" (c'est moins compliqué que les menottes semble-t-il), dompé dans des autobus et shippé aux quatres coins très loin de la ville (de l'île même) après avoir passé des heures assis mains dans le dos sur l'asphalte, des fois sous la pluie, et avoir été photographié et documenté.

Lorsque je travaillais sur un dossier il y a quelque temps, l'ami en question me racontait que le SPM avait même déjà été blâmé dans un rapport d'un des organismes de l'ONU il y a quelques années. C'est surréel! On ne parle pas du service de police d'une ville bizarre dans une république de bananes. On parle de Montréal, au Canada. Chez nous.

Alors quand j'ai lu ça, je n'ai pas été surprise du tout, du tout. Mais là, faudrait qu'ils arrêtent d'accumuler les mauvaises notes à leur dossier et qu'ils changent leur façon de faire me semble...

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