Ce soir est un soir historique. Un moment de déception. J'y avais déjà pensé. Longuement. Assis sur le bord d'une fenêtre, à regarder la pluie tomber sur la Tercel bleue stationnée devant chez moi, à Moncton. Je n'ai jamais eu le courage de le faire. Ou les couilles, appellez-ca comme vous voulez.
La vie nous offre toujours différentes possibilités à travers desquelles on se doit de faire des choix. Déchirants parfois. Il y a de ces gens dans la vie qui arrivent à nous faire tellement mal. tellement profondément. Des gens devant qui on finit par enlever notre carapace et qui une fois ce moment venu nous torture lentement mais sûrement. Des gens qui nous prennent pour des imbéciles. Je ne suis pas une imbécile. Si quelqu'un me voit comme une imbécile ou quelqu'un de stupide, c'est donc que j'entache sa vie et que mon absence lui apporterait donc plus que ma présence. C'est donc ce que je ferai.
J'ai eu beaucoup de beaux moments. Beaucoup de réflexions et de rires. Mais jamais je n'accepterai qu'on pense que je suis stupide. Jamais. Je perds beaucoup. Beaucoup plus que je gagne. Ca fait mal et c'est déchirant. Mais c'est comme ca.
" Parce que j'ai besoin que la vie se poursuivre. Et que le courage de bouger de vient pas. Et le mensonge, toujours, qui revient. Pareil à un métro. Et qui revient. Et qui revient. Et qui jamais ne se met en grève."
Maxime Olivier Moutier, Risible et noir
Et la question resta sans réponse pour l'éternité : Pourquoi?
lundi, janvier 26, 1998
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