dimanche, janvier 04, 1998

4 janvier 1998

Dimanche matin. 7h30. Nous arrivons à l'aéroport, désormais international, de Dorval. Ou de Dort mal pour ceux qui restent aux alentour. Mon avion pour Moncton quitte à 8h30. Après avoir attendu en ligne pour prendre l'ascenseur, trop petit, on finit pas trouver le comptoir d'Air Canada. Je pars avec Air Nova, une filiale régionale d'Air Canada mais comme il n'y a qu'un seul et unique comptoir pour tous les vols canadiens d'Air Canada (il a fallu faire de la place pour les nouvelles compagnies internationales venues à Dorval...)le monsieur qui pars pour le Yukon est dans la même ligne que celui qui part pour Terre-Neuve. Autrement dit, c'est le principe du Melting Pot américain. On veut pas savoir où tu vas et de où tu viens, la ligne est là. Comme toujours, et même si c'est dimanche matin, la ligne déborde (elle déborde toujours) et les gens doivent donc attendre avec loes bagages dans le couloir ou devant la porte d'entrée, bloquant par le même coup le passage à tous ceux qui doivent circuler par là.
Comme je dois enregistrer 3 bagages et qu'on ne peut en enregistrer que 2, j'avais donc préalablement téléphoner à Air Canada pour connaître les modalités (et surtout les frais) pour un bagage «éxédentaire». On m'avait dit que c'était 35$ et qu'il n'y avait pas de problème, je n'avais qu'à payer en m'enregistrant. Mais tout n'est pas si simple dans la vie, n'est-ce pas?
Après 35 minutes de ligne et dix autres juste à trouver un petit chariot dans le stationnement, la gentille dame au comptoir enregistre mes 3 bagages, en prend deux et me dit que je dois payer pour le troisième à un autre guichet, et donc, une autre ligne. Courte, mais quand même. On se remet donc en ligne, pour donner notre 35$ (plus taxes, evidemment!). Mais bien sûr, ce n,est pas là que je dois laisser mon troisième bagage. Ben non. C'est au comptoir des services spéciaux. Une aitre ligne. Courte aussi, mais quand même. Je repars donc avec mon fameux bagage pour enfin le confier à une petite madame aux services spéciaux. Entre vous et moi, tous ces comptoirs sont quand même une belle facon de créer de l'emploi...Enfin. Il me reste alors 10 minutes avant que mon avion décolle. J'entre dans la zone de sécurité, me disant que j'y suis presque. Erreur. Une autre ligne pour payer la nouvelle taxe de 10 dollars (taxes incluses au moins, quel réconfort!) pour «Amélioration aéroportuaire». LAQUELLE??? Enfin. Je me dit qu'on approche. Mais non. Une autre ligne pour passer les contrôles de sécurité. Après avoir attendu que le petit monsieur en avant de moi trouve tout son change pour le même dans le petit panier et finisse par réussir le test du détecteur de métal, je passe enfin. Bien sûr, je ne suis pas à la porte d'embarcation la plus proche, ca aurait été trop facile. Sur 12 portes, je dois embarquer à la ...12. Tout d'un coup j'entend une voix dire «La passagère Julie Bélanger est demandée à la porte 12» Ben oui, ben oui, j'arrive...Je cours donc à travers ses tapis roulants, descend et remonte des escaliers pour finir par arriver enfin à ma porte.
Mais ce qui est réellement intéressant, c'est que j'étais là, prête, une heure avant le décollage alors que Air Canada elle-même ne recommande que 45 minutes. Verrons-nous bientôt un nouveau texte sur les billets d'avion. «Air Canada recommande d'arriver 45 minutes avant le départ pour permettre l'enregistrement. Sauf pour les départs de Dorval, où il vaut mieux prévoir 1h30...»
Une taxe de quoi est-ce que j'ai payé, déjà...D'AMÉLIORATION AÉROPORTUAIRE??? Savez-vous que dans le fond, je me contenterais amplement d'une taxe de re-transfer à Mirabel.

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