mardi, février 10, 1998

10 février 1998

Encore une fois, comme ça m'arrive en général une ou deux fois par année, voici un autre vent de polémique qui souffle sur cette chronique...
La chronique d'hier était peut-être particulièrement directe mais elle n'est reste pas moins représentative de mon sentiment profond par rapport à la simulation et à la délégation. Si seulement elle permettrait à une seule personne à travers le monde de réaliser que certains comportements ne sont pas acceptables, elle aurait entièrement atteint son objectif. Semblerait que certains membres de la délégation ont lu la chronique d'hier. Le but de cette chronique est de susciter une discussion et une réflexion. C'est ce qu'elle suscite chez moi et c'est ce que je veux susciter chez les autres.
Certains penseront que j'ai en fait une double personnalité. Une plus dure, plus cru qui vit par le biais de ces chroniques quotidiennes et une autre plus nuancée qui vit dans la réalité. Je ne suis pas d'accord. Bien sûr les positions dans mes chroniques sont tranchées. Evidemment. Ces chroniques sont avant tout des billets d'humeurs très personnels et absolument pas objectifs. Ce sont ma vision de la société, de la vie et de ce qui m'entoure. Et bien sûr, j'aime prendre position sur tout ce qui m'entoure. Je ne recherche pas ici l'objectivité et je ne suis pas ici en tant que journaliste. Ces chroniques se veulent engagées, prenant position et dénonçant ce que je juge très subjectivement comme injuste. Personne n'est forcé de les lires. Ces chroniques se veulent un havre de libre expression, loin des contraintes de "qu'en dira-t-on?" et d'opinion publique.
Ceux qui me connaissent savent bien qu'il faut les prendre avec un grain de sel, puisque le seul but de ces chroniques et de susciter la réflexion. Peu importe si on est d'accord ou non avec leur contenu.
Je ne me suis jamais censurée, et je ne commencerai certainement pas. Lorsque quelque chose me surprend, me comble de joie et m'ébloui, je le dit. Il est donc normal que lorsque je sois déçue, je le dise aussi. Les mots sont sans doute froids, cruels et directs mais le message est le même. Pourquoi devrions-nous cacher nos déceptions derrière de grandes phrases bien lichées pour faire moins mal. La vérité est cruelle, j'en conviens, mais l'assumer est le seul moyen d'avancer dans la vie et d'apprendre de ses erreurs.

Arrêtons de nous dire que nous sommes beaux quand nous sommes laids. Arrêtons de nous dire que nous sommes bons quand en fait nous sommes pourris. Arrêtons de nous dire qu'on s'aime quand on se déteste. Arrêtons de nous mentir et trouvons au moins la force de nous dire la vérité en face pour travailler ensemble à un monde meilleur. Un monde vrai. Rien n'est parfait.

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