dimanche, mars 22, 1998

22 mars 1998

On retient toujours de nos journées non pas tous les bons éléments qui les composent mais bien souvent plutôt le seul et unique événement négatif qui est venu jetter une petite ombre à ce tableau pourtant si parfait
C’est bien connu, les gens retiennent le négatifs bien plus que tout le positif, aussi majoritaire soit-il. Si un animateur a le malheur de ne pas avoir des vêtements dans des couleurs assorties, il aura beau offrif la meilleure performance de sa vie, les chances sont que les gens vont surtout se souvenir de la couleur de ses vêtements., c’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Bernard Derome, avec son superbe chapeau vert lors de la crise de verglas.

Un dimanche de tempête de neige superbe. Une émission de radio parfaite ce matin, avec un super co-animateur. C’est toujours incroyable pour moi de constater que quelqu’un peut se lever au beau milieu de la nuit simplement pour venir participer à une émission de radio, particulièrement la mienne. C’est toujours un honneur d’ailleurs. Bref, une bonne émission, un petit tour sur le plateau de télé de l’émission montréalaise Les Trois mousquetaires qui sont de passage à Moncton pour la semaine. Un plateau de télé pour moi, dégage une magie que rien d’autre ne peut me donner. Chaque plateau est un rêve mis en réalité. Petite sieste d’après-midi, suivi d’un tour au théâtre Capitol, d’oú est diffusé le Téléthon We Care for Kids, oú plusieurs personnes que je connais sont présentent. Je retrouve des gens de mon ancien poste de télé, Fundy, désormais rebaptisée Télé Nouveau-Brunswick, TVNB, pleins de connaissances perdues de vue, et ce gars que j’avais déjà croisé sur un plateau de Radio-Canada. Échange de numéros de téléphone contre une promesse d’un coup de fil. Comme il fait bon de revoir des gens qu’on n’a pas vu...
Bref, et malgré la tempête de neige, une excellente journée en agréable compagnie!

Puis, à minuit, ce Meilleur Ami apparait dans le coin de ma fenêtre de ICQ. Et toujours le silence. Ce refus de parler, de discuter. Ce silence qui peut tuer quelqu’un en sont âme comme les américains peuvent tuer à petit feu avec leur toute nouvelle arme-bébélle dernier modèle, en prenant bien soin de faire souffrir leur cible comme il se doit.

Et je suis là, aux petites heures du matin à faire le point sur cette journée. Et de quoi je me souviens? Du super co-animateur? Non. De ce numéro de téléphone échangé? Non. De ces rencontres? Non. Je me souviens de ce meilleur ami qui m’ignore depuis maintenant deux semaines...

...Dans le fond, je suppose que c’est comme le verre qui est à moitié vide...

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