26 mars 1998

Il faut bien se rendre à l'évidence. Cette chronique ne peut plus être. Par manque de temps, et de temps-dresse sûrment. Parce que dans une certaine mesure, il faut vivre la vie , plutôt que de l'écrire peut-être.
Peut-être aussi parce que j'ai fait le saut au niveau commercial et qu'entre le site web de Radio-Canada et Aujourd'hui la vie, la vie justement m'a amener à choisir le commercial plutôt que le personnel. Je ne sais pas. Mais en même temps, avec les émissions de télé et tous les voyages que ca implique (je pars en Nouvelle-Écosse samedi matin et je reviens mardi, pour une émission de Musikotrip à Radio-Canada), et les études, le travail à contrat pour différents organismes, les réunions pour le conseil d'administration de la station de radio, les émissions de radio...bref. Ce devient compliqué.
Mais je sais, j'entends mon père au loin dire "ma fille, le temps, on le trouve". Je sais papa...mais je dois avouer que là, ca devient un peu compliqué. Mais Papa a sûrement raison...
Et je dois avouer que ces derniers temps, j'ai pris conscience que bien que ma vie professionnelle roule mieux qu'elle ne l'a jamais fait, ma vie personnelle, elle, tombe encore plus rapidement que le verglas sur Montréal. Et il me faut cette base pour pouvoir monter plus haut. je renonce donc avec peine à cette chronique quotidienne pour m'occuper de moi et de ma vie. Je reviendrai cependant faire un tour et écrire un petit "maux" doux une fois par semaine. La fin de semaine autant que possible...Je vais aussi rendre les chroniques disponibles par mois de manière à ce qu'il soit possible de rapidement consulter les archives selon les humeurs.

Je vais donc vivre la vie dans la réalité, aussi dure soit-elle des fois...

Mais avant, un gros merci à tous ceux qui m'ont lu et qui me lisent encore. Merci à Éliane qui m'a donné l'idée de cette chronique. Merci à Lpo, qui ne m'a jamais lu et qui m'a permi d'écrire sur lui librement (fais-toi en pas, c'est jamais méchant). Merci à Steeve avec qui mes conversations sur la vie qui duraient des heures m'ont tellement inspirées pour ces chroniques. Mais avant tout et surtout...merci à vous, qui m'avez lu!

Je vous donnes rendez-vous en fin de semaine pour une nouvelle chronique...D'ici là...Vivez!